Le terme « bisexuel.le » qualife une personne attirée par des hommes et des femmes, et qui peut établir des relations émotionnelles, affectives ou sexuelles avec les uns comme avec les autres, quoique pas forcément dans la même mesure ni en parallèle.

Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes bisexuelles. Ce terme appelle à nommer et à dénoncer les préjugés et les formes de discrimination touchant spécifiquement les personnes bisexuelles, tels que l’idée que la bisexualité est une phase passagère ou est synonyme d’instabilité.

Présomption de conformité aux normes sexospécifiques de la société, plus précisément à la vision du monde binaire structurée par deux genres seulement, correspondant à deux seuls sexes (féminin et masculin). Ce système de pensée jugé normal et naturel commande l’identité de genre et, par le fait même, exclut les personnes intersexuées, transgenres, transsexuelles ou de genre queer.

Affirmation de l’hétérosexualité comme norme sociale ou comme étant supérieure aux autres orientations sexuelles; pratiques sociales qui occultent la diversité des orientations et des identités sexuelles dans les représentations courantes, dans les relations et les institutions sociales, entre autres en prenant pour acquis que tout le monde est hétérosexuel.

On parlera de lesbophobie, de biphobie, de transphobie, de sérophobie ou encore de LGBTQ+-phobies. Homosexualité, homosexuel.le Le terme « homosexuel.le » qualife quelqu’un qui a de l’attirance émotionnelle, affective ou sexuelle envers une personne du même sexe ou genre. Étant donné que ce terme renvoie au modèle médical de l’homosexualité, la plupart des personnes homosexuelles se disent gais, lesbiennes ou queers.

Expérience subjective du genre d’une personne, qui peut correspondre ou non à son sexe biologique ou assigné à la naissance. Ainsi une personne peut s’identifier comme homme, femme ou encore se situer quelque part entre ces deux pôles, et ce, indépendamment de son sexe biologique.

Le terme « lesbienne » se dit de la fille ou de la femme qui, selon son orientation sexuelle, a de l’attirance et de l’affection envers une fille ou une femme ou qui se qualifie de lesbienne.

Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les lesbiennes. Ce terme appelle à nommer et dénoncer les préjugés et les formes de discrimination touchant spécifiquement les lesbiennes, telles que l’occultation du lesbianisme ou sa distorsion dans les représentations hétéropornographiques. Il souligne aussi que les lesbiennes peuvent également être victimes de préjugés et de discrimination à caractère sexiste.

Acronyme désignant les personnes Lesbiennes, Gaies, Bisexuelles, Transsexuelles/Transgenres/Trans. Cet acronyme peut prendre des formes diverses selon les identités que l’on souhaite inclure. Peuvent s’y ajouter les lettres suivantes : Q pour Queer ou pour désigner des personnes en questionnement sur leur orientation sexuelle ou sur leur identité de genre; B pour bispirituel.le.s ou 2S pour two-spirit; I pour intersexes; T pour travesti.e.s; A pour allié.e.s, ami.e.s ou pour asexuel.le.s. Un signe + ou un astérisque (*) placé à la fn de l’acronyme indique l’inclusion potentielle d’autres identités qui ne seraient pas déjà fgurées par une lettre.

Expression qui réfère aux personnes et aux groupes minorisés en raison de corps ou d’apparences corporelles, de conduites sexuelles, d’orientations sexuelles, d’identités de genre ou de filiations non conformes aux normes culturelles sur la sexualité et le genre, et donc exposés à la stigmatisation et à la discrimination.

Le terme « queer » désigne les personnes s’identifiant comme telles ou rapportant des attirances en opposition aux normes dominantes en matière d’orientation sexuelle/d’identité de genre. En anglais, ce terme est également utilisé comme un terme d’affirmation de soi générique, unificateur et sociopolitique englobant une vaste gamme d’expressions de genre, y compris les gais, les lesbiennes, les bisexuel.le.s, les transgenres, les intersexué.e.s, les personnes au genre variant ou toute autre orientation sexuelle ou identité de genre non conforme

Se dit des personnes incertaines de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, ou qui se présentent comme étant en questionnement.

Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes vivant avec le VIH. Ce terme appelle à nommer et à dénoncer les préjugés et les formes de discrimination touchant spécifiquement ces personnes, tels que l’idée que les personnes séropositives « ont couru après » ou que le fait d’avoir attrapé le sida est « de leur faute ».

Expression qui désigne une attitude ou des comportements discriminatoires basés sur le sexe de la personne, le plus souvent au détriment des femmes. Transsexualité, transsexuel.le Le terme « transsexuel.le » qualifie la personne dont l’identité de genre ne correspond pas à son anatomie. La personne transsexuelle, tiraillée entre le corps qui est le sien et l’identité de genre qu’elle ressent, souhaite modifier son corps par un traitement hormonal ou chirurgical afin qu’il corresponde à son identité de genre.

Le terme « transgenre » désigne la personne dont l’identité ou l’expression de genre se situe en dehors des règles des genres masculin et féminin conventionnels. Les termes « transgenre » et « trans » peuvent aussi avoir un sens générique et englober les personnes travesties, transsexuelles, bispirituelles, intersexuées et les personnes au genre variant.

Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers des personnes transsexuelles, transgenres et travesties, ou à l’égard de toute personne qui transgresse le genre, le sexe ou les normes et représentations relatives au genre et au sexe. Elle peut se manifester sous forme de violences verbales (moqueries, insultes), psychologiques (rumeurs, chantage, outing), physiques (agressions, crimes haineux, viols ou meurtres) ou par un comportement discriminatoire ou intolérant se pratiquant dans les institutions et les systèmes (discrimination à l’embauche, au logement, ou encore à l’accès aux soins médicaux). Un exemple courant de transphobie est l’utilisation du mauvais prénom ou des mauvais pronoms, en présence ou en l’absence de la personne en question.

Du latin bi- « deux » – est souvent définie comme le fait de ressentir et l’attirance physique, sexuelle, affective ou romantique pour deux genres ou plus, souvent le sien et un autre.

Où pan- signifie « tout » – réfère à l’attirance physique, sexuelle, affective ou romantique pour toute personne, sans égard à son sexe ou son genre. Ce terme a été proposé de façon à reconnaître plus clairement la pluralité des genres et des identités.

Il faut retenir que ces définitions sont théoriques. En pratique, chaque personne vit son orientation d’une façon qui lui est propre. Le choix d’utiliser ou non une étiquette et les raisons derrière ce choix sont personnels. Par exemple, une personne s’affirmant bisexuelle n’adhère pas nécessairement à l’idée que le genre est binaire (masculin/féminin) et peut être attirée par une personne dont le genre est fluide. Ainsi, plutôt que de parler des différences entre la bisexualité et la pansexualité, il est plus pertinent de parler de ce que ces orientations ont en commun, soit l’attirance pour plus d’un genre.

Drapeau arc-en-ciel

Le drapeau arc-en-ciel est le symbole de la fierté LGBTQ+Q+ qui représente la diversité.

Le drapeau naît à San Francisco en 1978 et doit son origine à l’artiste Gilbert Baker suite à la demande de Harvey Milk, premier politicien américain ouvertement homosexuel. À l’origine, le drapeau comportait huit bandes de couleurs différentes : le rose vif, le rouge, l’orange, le jaune, le vert, le turquoise, l’indigo et le violet. Ce drapeau a été utilisé pour la première fois en 1978, lors du défilé de la journée de liberté gaie et lesbienne de San Francisco. L’année suivante, pour le défilé de 1979, Baker a demandé à une compagnie de San Francisco (Paramount Flag Company) de produire en série des drapeaux arc-en-ciel. Comme certaines couleurs n’étaient pas disponibles, le rose vif et le turquoise ont été éliminés, et le bleu royal a remplacé l’indigo. Depuis, le drapeau arc-en-ciel compte six couleurs représentant différents aspects de ces communautés : le rouge pour la vie, l’orange pour le réconfort, le jaune pour le soleil, le vert pour la nature, le bleu pour l’art et le violet pour la spiritualité.

En 2017, une nouvelle proposition inclut le marron et le noir dans le cadre de la campagne « More Color, More Pride », de façon à reconnaître le point de vue des personnes LGBTQ+ racisées et à initier une conversation autour des discriminations racistes au sein de la communauté. Puis, en 2019, un autre design est créé design par Daniel Quasar dans le cadre de l’Europride, qui inclut les trois couleurs du drapeau trans : le blanc, le bleu clair et le rose clair dans le design à 8 couleurs proposé 2 ans plus tôt.

Aujourd’hui, il existe presqu’autant de drapeaux qu’il y a d’identités!

Je demandais à de jeunes gais et lesbiennes quelle a été la toute première réaction de leurs parents face à leur homosexualité. Voici quelques-unes de leurs réponses :

Adjo, 17 ans : « ma mère m’a demandée si j’avais été victime d’abus sexuel, si j’avais vécu des expériences sexuelles négatives avec les garçons de mon âge ».

Félix, 18 ans : « mes parents sont divorcés. Mon père m’a dit que ça dépendait de ma mère, qui m’avait trop couvé et privé de lui comme modèle masculin ».

La poupée, 21 ans : « mes parents sont convaincus que l’homosexualité est une présence du démon en moi et qu’avec plus de prières et d’exorcisme je serai libéré. Moi, je ne sais pas. »

 

 

Chaque fois que je participe à des échanges sur l’orientation et l’identité sexuelles, la question de la cause de l’homosexualité est posée. Chaque fois, cela donne lieu à des débats passionnants… qui ne mènent à aucune réponse définitive puisque les déterminants de la sexualité humaine sont nombreux et complexes. Ils sont d’ordre corporel, psychique et spirituel et sont intimement liés au besoin qu’éprouve chaque être humain d’aimer et d’être aimé de manière authentique. Des centaines de recherches scientifiques n’ont pas encore donné de réponses définitives sur les causes exactes de l’homosexualité. Je propose le point de vue suivant : si l’on veut tant trouver la cause de l’homosexualité, est-ce vraiment pour mieux comprendre les gais et les lesbiennes ou est-ce plutôt pour essayer d’enrayer ce phénomène? Par exemple, si l’on découvrait que l’homosexualité dépend d’un gène « défectueux », voudrait-on alors trouver une cure pour corriger cette anomalie?

Au lieu de demander à son enfant gai ce qui a provoqué son homosexualité; au lieu de lui dire que cela dépend certainement d’une défectuosité de la nature ou de mauvaises expériences sexuelles avec des personnes de sexe opposé, ce qui lui laissera immédiatement entendre qu’il est « malade », « anormal », pourquoi ne pas plutôt lui demander comment il s’explique lui-même son homosexualité? Est-ce important, pour lui, de connaître les causes de son orientation sexuelle? Mieux encore, au lieu de l’interroger sur les « pourquoi » de son homosexualité pourquoi ne pas parler avec lui de « comment » il vit cette réalité? Dans les « pourquoi », il y a souvent une forme d’accusation, tandis que dans les « comment » il y a une saine curiosité qui peut mener à un dialogue plus franc, plus ouvert et généreux avec son enfant.

Si vous avez des questions par rapport à votre orientation sexuelle ou celle d’une personne de votre entourage, il nous fera plaisir d’y répondre. Contactez-nous !

L’homophobie fait référence à toute attitude ou comportement pouvant mener au rejet et à la discrimination directe ou indirecte envers les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, ou de toute personne dont l’apparence ou le comportement ne se conforme pas aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité. Le terme homophobie se décline en lesbophobie, biphobie, sérophobie, lorsqu’il fait référence aux préjugés spécifiques à des sous-groupes comme les personnes lesbiennes, bisexuelles et séropositives.

Pour participer aux activités dédiées aux différentes communautés qui s’offrent à vous dans votre quartier ou région, nous vous invitons à nous contacter par mail ou à visiter nos pages sociales.

Non, il s’agit de stéréotypes. Les gens présument que les couples de même sexe imitent la dynamique présumée des relations de couples hétérosexuels. On ne trouve pas de division sexuelle des rôles chez les couples gais et lesbiens. De plus, les rôles de genre tendent à moins exister dans les couples hétérosexuels. En fait, les personnes gaies et les personnes lesbiennes adoptent des traits et des formes de relation au-delà des rôles traditionnels dictés par la société. Par conséquent, les rôles et les tâches chez les couples homosexuels sont assumés indistinctement par les deux partenaires, selon leurs aptitudes, goûts et préférences.

Il est possible que des jeunes de la communauté LGBTQ+Q+ vivent de l’homophobie ou de la transphobie à l’école et ressentent de la peur. Il est important de comprendre que cette situation est inacceptable puisque chaque élève a le droit qu’on les respecte et d’être en sécurité dans son école. Les jeunes qui sont victimes d’homophobie ou de transphobie peuvent en parler aux personnes intervenant dans leur milieu afin d’obtenir du soutien. Les jeunes peuvent également trouver des personnes de confiance à l’extérieur de l’école qui sont susceptibles de les aider à trouver des solutions. Enfin, les jeunes aux prises avec des problèmes d’harcèlement et d’homophobie sont fortement invités à téléphoner ou écrire à Big Mama. C’est gratuit, anonyme et confidentiel.

Il n’existe pas de refuge ou de maison d’hébergement exclusivement pour les personnes LGBTQ+Q+ en situation d’itinérance. Cependant l’association Big Mama a un éventail de ressources d’urgence à court, moyen et long terme pour les jeunes itinérants ou à risque d’itinérance. Mais, en aucun cas, les critères d’obtention d’aide ne sont basés sur l’orientation sexuelle de la personne. Elles sont plutôt fondées sur la volonté et la capacité de la personne à améliorer ou changer sa situation d’itinérance.

L’orientation sexuelle n’est pas le résultat d’expériences, mais plutôt une attirance amoureuse et sexuelle qui n’est pas choisie et qui ne peut pas être changée. Il a été prouvé qu’il n’y a pas de lien entre le trauma et l’orientation sexuelle. Certaines personnes n’avaient pas questionné leur orientation sexuelle avant d’avoir vécu une situation d’abus, alors que d’autres savaient déjà qu’iels étaient LGBTQ+Q+. Dans tous les cas, une agression sexuelle ou une insatisfaction peut avoir un impact sur comment la personne peut vivre l’intimité, mais ne changera pas vers qui elle est attirée.

Il est vrai que la population LGBTQ+Q+ est fortement touchée par la violence sexuelle. En effet, les personnes qui s’identifient comme LGBTQ+Q+ plus tard dans leur vie sont plus à risque d’agressions sexuelles à l’enfance. C’est aussi le cas à l’âge adulte, surtout pour les femmes bisexuelles et transgenres. Par contre, ce n’est pas la violence sexuelle qui a causé l’orientation sexuelle, mais plutôt que de faire partie de la communauté LGBTQ+Q+ peut venir avec des difficultés comme de la stigmatisation et de l’isolement, ce qui rend enfants et adultes plus vulnérables à cette violence.

D’abord, le fait d’aimer un sport ou de le pratiquer n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. L’orientation sexuelle réfère à une attirance sexuelle et/ou romantique envers des personnes d’un ou plusieurs genres. Par contre, il existe encore beaucoup de préjugés et d’idées fausses véhiculés à propos des sports dits traditionnellement « masculins » comme le rugby, le basket Ball, la lutte ou le football qui sont des activités associées à la masculinité et la virilité. Et malheureusement, comme beaucoup de personnes associent l’homosexualité masculine à la féminité, elles vont penser que c’est impossible qu’un homme gai joue au foot. C’est évidemment faux et peu importe l’orientation sexuelle ou le fait qu’une personne soit plus féminine ou masculine, cela ne l’empêche aucunement de pratiquer un sport.

 

Ce qui pose problème dans les sports comme le football est notamment le concept de masculinité toxique qui se défini comme suit : « […] le regroupement de tous les rôles, caractéristiques ainsi que les stéréotypes masculins qui sont associés à l’image […] de ce qu’est un “vrai” homme. […] ce concept illustre un homme comme un être fort, qui ne pleure pas, qui ne partage pas ses émotions ou sentiments, qui n’a pas de faiblesses, qui doit performer avec les filles et sexuellement, qui ne demande de l’aide à personne, qui est dominant, qui est agressif pour se faire respecter par ses collègues, etc. Puis, en fait un jeune homme qui ne respecterait pas ce genre de caractéristiques dans la culture du football serait alors moins respecté qu’un autre qui serait plus “masculin” étant donné que la pression est palpable pour qu’un joueur de foot soit “homme”. »

Ce genre de culture fait en sorte qu’il est difficile pour les athlètes professionnel.le.s de s’identifier ouvertement à la communauté LGBTQ+Q+. L’important est de soutenir et d’accepter ces personnes avec ouverture et respect.

Il n’y a pas d’âge spécifique où une personne se questionne ou comprend son orientation sexuelle.

Bien que la plupart des personnes vivent leur période de questionnement, d’exploration et d’affirmation vers l’adolescence, d’autres sont déjà certaines de leur orientation sexuelle dès l’enfance. Reconnaître son attirance à un ou plusieurs genres ne requiert pas automatiquement d’avoir des expériences romantiques ou sexuelles et peut être connue par une personne de 13 ans même si elle n’en a pas encore fait l’expérience.

Par exemple, beaucoup de personnes déclarent avoir su qu’elles sont hétérosexuelles depuis toujours; cette réalité peut aussi être vécue pour toutes les autres orientations sexuelles. Bien qu’il est possible que l’attirance et l’orientation sexuelle changent avec le temps, il est important de respecter comment la personne s’identifie dans le moment présent sans l’invalider, que ce soit à cause de son âge, son manque d’expérience ou tout autre facteur.

« La pilule du lendemain » fait référence au traitement post-exposition, dit « prophylactique ». Il ne s’agit pas d’une simple pilule, mais bien d’un traitement d’environ un mois offert aux personnes venant d’être exposées à une situation à risque avec une personne séropositive (blessure accidentelle avec un objet souillé de sang, rapport sexuel non protégé, préservatif percé, échange de seringue, etc.).

Pour en savoir plus, nous vous invitons à regarder cette vidéo de la clinique l’Actuel :

Vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=oIS4OB3qZo8&ab_channel=CliniquelActuel

En cas d’urgence, nous vous encourageons à faire appel au service d’urgence de l’association, nous vous dirigerons le plus vite vers une structure partenaire de prise en charge.

Bien que la plupart des relations sexuelles entre femmes soient moins à risque, il n’en demeure pas moins que la transmission des infections transmissibles sexuellement et par le sang est possible. Ainsi, la pratique du sécurisexe (digue dentaire et condom sur objets sexuels, par exemple) permet une meilleure protection de la santé sexuelle.

Comme les personnes ne choisissent pas leur orientation sexuelle, il est improbable qu’elles puissent décider de changer d’orientation sexuelle du jour au lendemain. De plus, les tentatives psychiatriques et psychologiques de « guérir » les personnes LGBTQ+Q+ n’ont pas réussi à changer l’orientation sexuelle des personnes. Ces «traitements» peuvent aider à changer temporairement le comportement sexuel, mais causent également de graves conséquences sur la santé physique et psychologique d’une personne, notamment la dépression, l’anxiété et des comportements autodestructeurs.

Par contre, l’orientation sexuelle de certaines personnes peut être fluide au cours de leur vie. Par exemple, une personne bisexuelle peut se sentir plus attirée par un genre pendant un certain temps, puis être plus attirée par un autre.

Aussi, une personne peut découvrir son orientation sexuelle plus tard dans la vie tout en ayant eu des relations de couple hétérosexuelles pendant une partie de leur vie. Cela ne veut pas dire qu’elle n’aimait pas son/sa partenaire ni que son orientation sexuelle a changé.

Tout à fait. Pour certaines personnes, l’attirance sexuelle est indéniablement liée à l’amour, et l’un n’est pas possible sans l’autre. Pour d’autres personnes, l’attirance émotionnelle et l’attirance sexuelle sont deux concepts différents. Les préférences au niveau de la sexualité ne sont donc pas toujours en concordance avec les préférences amoureuses. Dans cette optique, il est possible d’avoir de l’attirance physique ou sexuelle envers un genre et une attirance émotionnelle envers un autre. C’est pour cela que parfois on peut faire la différence entre orientation sexuelle et orientation romantique (voir question sur l’orientation sexuelle et romantique).

Non, pas nécessairement. Le fait d’utiliser des fantasmes comprenant des personnes de même genre pour atteindre l’excitation ou l’orgasme n’est pas un élément suffisant pour déterminer l’orientation sexuelle d’une personne. Les fantasmes résident dans l’imaginaire, mais ne se réalisent pas nécessairement dans la réalité. Le désir de vivre ses fantasmes dans la réalité, par contre, peut donner des indices plus clairs quant aux attirances sexuelles. Pour certaines personnes, l’attirance émotionnelle joue également un rôle important dans l’orientation sexuelle. Ainsi, c’est en étant à l’écoute de son ressenti physique et émotionnel qu’on peut graduellement trouver réponse à ses questionnements.

Souvent, on entend dire que les personnes homosexuelles, bisexuelles ou pansexuelles sont anormales, malades, immorales, voire perverses. Il s’agit de préjugés qui renvoi à l’homophobie systémique véhiculée en société.

L’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie mentale, et ce, depuis qu’elle a été rayée, en 1973, de la liste des pathologies par l’Association psychiatrique des Etats-Unis. Cette décision a été appliquée, par la suite, par l’Association des psychologues des Etats-Unis, en 1975, ainsi que par l’Organisation mondiale de la santé en 1993.